Maps to the Stars (La carte des étoiles)

Réalisation David Cronenberg
Année 2014
Durée 111min
Genre Drame
La famille Weiss semble vivre une vie hollywoodienne idéale. Ils sont riches, bien connus, font l'envie de leur entourage, avec leur juste part de squelettes dans le placard. Stafford Weiss (Cusack) est un psychothérapeute et coach particulier avec une liste de clients élites. Sa femme Cristina (Williams) a du pain sur la planche en gérant la carrière de leur enfant-vedette Benjie (Bird), fraichement sorti d’un centre de réhabilitation à 13 ans.

À leur insu, un autre membre de leur nichée vient d’arriver en ville, la mystérieusement meurtri Agatha (Wasikowska), qui a récemment été libérée d’un asile psychiatrique. Agatha gagne l’amitié du chauffeur (Pattinson) et devient l’assistante d’une des clientes de Stafford (Moore), qui est hantée par l’abus qu’elle a subi aux mains de sa mère légendaire (Gadon).

Un regard hilarant sur la perversité d’Hollywood et une méditation convaincante sur la façon dont la famille peut nous hanter au sens littéral comme au sens figuré, La carte des étoiles a remporté 10 prix, dont deux PECs et deux prix au Festival de film de Cannes, et a été nommé pour 20 autres prix à l’international.
 

Réalisation

David Cronenberg

Scénariste

Bruce Wagner

Distribution

Julianne Moore, Mia Wasikowska, Robert Pattinson, John Cusack, Evan Bird

Producteurs

Saïd Ben Saïd, Martin Katz, Michel Merkt

Genre

Drame

Thème

Arts et culture

Langue originale

Anglais

I’ve Heard the Mermaids Singing (Le chant des sirènes)

Réalisation Patricia Rozema
Année 1987
Durée 81min
Genre Drame
Dans cette étude de personnage fantaisiste de Patricia Rozema, Polly (McCarthy), une photographe amateur, décroche un emploi dans une galerie d’art de Toronto dirigée par Gabrielle (Baillargeon), qui est également peintre. Polly est impressionnée par les tableaux de Gabrielle, mais lorsqu’elle rencontre Mary (MacDonald), l’amoureuse de celle-ci, et qu’elle commence à fréquenter le couple, elle se rend compte que Gabrielle n’est pas exactement celle qu’elle avait imaginée.

D’apparence timide, Polly a une vie intérieure riche et pleine de fantasmes, que Rozema porte à l’écran dans des séquences filmées en noir et blanc qui ponctuent le film avec humour et fantaisie.

Le film a remporté le prix du Meilleur premier film au Festival de Cannes, et il figurait en 1993 au palmarès des Dix meilleurs films canadiens de tous les temps établi par le Festival international du film de Toronto.

Réalisation

Patricia Rozema

Scénariste

Patricia Rozema

Distribution

Sheila McCarthy, Paule Baillargeon, Ann-Marie MacDonald

Producteurs

Don Haig, Alexandra Raffe, Patricia Rozema

Genre

Drame

Intérêts

Femmes cinéastes, Histoires PANDC, LGBTQ2S+

Langue originale

Anglais

Highway 61 (Autoroute 61)

Réalisation Bruce McDonald
Année 1991
Durée 102min
Genre Comédie, Drame
S’inspirant de la chanson culte de Bob Dylan et du fait que l’autoroute 61 commence en fait à Thunder Bay, en Ontario, Bruce McDonald et Don McKellar ont uni leurs forces pour créer ce road movie à la sauce rock and roll acclamé par la critique.

Lorsque Pokey Jones (McKellar), un barbier naïf, rencontre Jackie Bangs (Buhagiar), une flamboyante jeune femme en fuite, celui-ci se laisse rapidement convaincre de quitter Thunder Bay pour aller à La Nouvelle-Orléans. Jones n’emmène pas seulement Jackie avec lui, mais également un corps congelé qu’il a trouvé dans son arrière-cour , et que Jackie prétend être celui de son frère. Le couple en fuite est immédiatement pris en chasse par Mr. Skin (Pastko), un personnage étrange et délirant qui se prend pour le diable. Alors que le trio met le cap sur le sud, les étincelles volent et l’amour fleurit entre Pokey et Jackie.

« Le retour triomphant de deux talents au sommet de leur art. » — Festival of Festivals

Réalisation

Bruce McDonald

Bruce McDonald a réalisé les films cultes Highway 61, Roadkill, Hard Core Logo, The Tracey Fragments, mettant en vedette Elliot Page, Pontypool, la série primée Twitch City et des épisodes de Degrassi et Heartland. Ses films récents comprennent Trigger, The Husband, Hellions, Weirdos et Dreamland. Il a récemment réalisé les séries Creeped Out et Malory Towers et travaille actuellement à la réalisation des films Switched at Death et I Have a Bad Feeling About This.

Scénaristes

Allan Magee, Bruce McDonald, Don McKellar

Distribution

Valerie Buhagiar, Earl Pastko, Don McKellar

Producteurs

Colin Brunton, Bruce McDonald

Genres

Comédie, Drame

Intérêts

Classiques, Des pistes féminines fortes, Film culte et décalé

Langue originale

Anglais

Léolo

Réalisation Jean-Claude Lauzon
Année 1992
Durée 107min
Genre Comédie, Drame, Science-fiction/Fantastique

Dans « Léolo », le jeune Léolo (Collin) vit dans un appartement à Montréal avec sa famille chaotique et excentrique, mais il passe une grande partie de son temps dans son imaginaire.

Le film acclamé par la critique de Jean-Claude Lauzon raconte l’histoire du point de vue de Léolo, alternant les scènes de sa dure réalité dans sa famille dysfonctionnelle et les scènes surréalistes et fantastiques dans lesquelles Léolo se retire pour échapper au drame familial qui se joue autour de lui. Cet équilibre précaire entre la réalité et la fantaisie ne tarde pas à se fissurer. Une partition envoûtante de Tom Waits accentue la désintégration de Léolo.

Ce conte dérisoire, visuellement étourdissant et réaliste, qui raconte le passage à l’âge adulte a  été primé trois fois aux Genie Awards et nominé dans la catégorie Meilleur film en 1993 par Time Out. En 2015, un sondage mené par le Festival international du film de Toronto l’a classé parmi les 10 meilleurs films canadiens de tous les temps.

Réalisation

Jean-Claude Lauzon

Scénariste

Jean-Claude Lauzon

Distribution

Gilbert Sicotte, Maxime Collin, Ginette Reno, Julien Guiomar, Pierre Bourgault

Producteurs

Aimée Danis, Jean-François Lepetit

Genres

Comédie, Drame, Science-fiction/Fantastique

Intérêts

Arts et culture, Classiques, Rapports familiaux

Langue originale

Français

The Twentieth Century (Le vingtième siècle)

Réalisation Matthew Rankin
Année 2019
Durée 90min
Genre Comédie, Drame
Prenant une forme iconoclaste et éclatée, ce premier long métrage du réalisateur Matthew Rankin est une satire politique portant sur le début de la carrière politique de William Lyon Mackenzie King. Loin d’être un film biographique traditionnel, Ranking crée une histoire canadienne alternative qu’il faut vraiment voir pour croire.
 
Le film a remporté le prix du Meilleur long métrage canadien au TIFF de 2019, et a été mis en nomination pour huit Prix Écrans canadiens, dont le prix de Meilleur Film.
 
“Un exploit de design visuel, ce film est méticuleusement bizarre et est plein d’humour turbulent.” 
- Nicolas Rapold, The New York Times

Réalisation

Matthew Rankin

Scénariste

Matthew Rankin

Distribution

Catherine St-Laurent, Dan Beirne, Sarianne Cormier

Producteurs

Gabrielle Tougas-Fréchette, Ménaïc Raoul

Genres

Comédie, Drame

Intérêts

Biographie, Film culte et décalé, Politiques et justice sociale

Langue originale

Anglais

Crime Wave

Réalisation John Paizs
Année 1985
Durée 80min
Genre Comédie, Drame

Un des films les plus excentriques et les plus drôles jamais réalisés au Canada, Crime Wave suit les pas du scénariste néophyte Steven Penny (Paizs), un jeune homme étrangement silencieux qui aspire à faire les meilleurs « colour crime films » — des films inspirés des romans en fascicules — qu’on puisse imaginer. Mais Steven a un problème majeur: il n’est bon qu’à écrire le début et la fin de ses films. Avec l’aide d’une jeune voisine (Kovacs) et du mystérieux Dr. Jolly, Steven s’efforce de surmonter son angoisse de la page blanche.

Situé dans un univers imaginaire rappelant les années cinquante, ce mélange à la fois drôle et ironique de postmodernisme, de surréalisme et de réelle affection pour les vieux films hollywoodiens est irrésistible pour quiconque aime les films insolites avec un style narratif inventif et incomparable.

Réalisation

John Paizs

Depuis le tournage du film largement acclamé Crime Wave dans sa ville natale de Winnipeg, John Paizs a réalisé les films Top of the Food Chain et Marker et il a travaillé sur des séries télévisées telles que Kids in the Hall, The Adventures of Shirley Holmes et John Woo’s Once a Thief. Il écrit et illustre actuellement un roman graphique, et il est le réalisateur en résidence au Centre canadien du film.

Scénariste

John Paizs

Distribution

John Paizs, Eva Kovacs, Darrell Baran

Producteur

John Paizs

Genres

Comédie, Drame

Intérêts

Arts et culture, Film culte et décalé

Langue originale

Anglais

Family Viewing

Réalisation Atom Egoyan
Année 1987
Durée 86min
Genre Drame
Dans ce deuxième long métrage provocateur d'Atom Egoyan, un duo père-fils en froid, Stan (Stemblen) et Van (Tierney), s'engage dans un rapport de forces qui ne fait que les séparer davantage. Contrairement à son père, Van est dévoué à sa grand-mère et veut à tout prix la faire sortir de sa maison de retraite. Il y rencontre Aline (Khanjian), une employée de lignes téléphoniques érotiques à qui il fait appel pour l’aider dans sa démarche. Lorsqu'il découvre que son père a effacé les traces de son enfance en enregistrant des scènes de perversion avec sa nouvelle femme sur de vieilles cassettes contenant des vidéos de famille, son plan prend une tournure sinistre et entraîne des complications inattendues.

Nominé pour huit prix Génie et considéré comme le film ayant lancé la carrière d'Egoyan, Family Viewing est un classique incontournable pour les amateurs de cinéma canadien.

Réalisation

Atom Egoyan

Atom Egoyan a reçu en 2015 le prix du Gouverneur général de la réalisation artistique. Il a été le tout premier réalisateur canadien à obtenir deux nominations aux Oscars (pour The Sweet Hereafter). Ses films primés comprennent Exotica, Ararat et The Captive. Son film le plus récent, Guest of Honour, a été présenté en première au Festival international du film de Toronto de 2019.

Scénariste

Atom Egoyan

Distribution

Arsinee Khanjian, David Hemblen, Aidan Tierney, Gabrielle Rose

Producteur

Atom Egoyan

Genre

Drame

Thème

Rapports familiaux

Langue originale

Anglais

Tales from the Gimli Hospital

Réalisation Guy Maddin
Année 1988
Durée 72min
Genre Drame, Éxpérimental
Dans son premier long métrage, Guy Maddin nous propose une saga islandaise qui se déroule pendant l’épidémie de variole dans « un Gimli que nous ne connaissons plus ». Tourné en noir et blanc, le film est construit comme un flash-back prolongé raconté par une femme malade dans un hôpital de Gimli, au Manitoba. Il raconte l'histoire d'Einar le solitaire et de son compagnon d'hôpital Gunnar. Alors que les deux hommes se disputent l'affection des infirmières, ce qui n'est au départ qu'une rivalité amicale se transforme rapidement en une spirale de jalousie et de folie.

Mis en nomination pour le prix Génie du meilleur scénario, Gimli Hospital est un classique qui présente de nombreuses caractéristiques surréalistes qui feront de Maddin l’une des voix cinématographiques les plus singulières du Canada. 

Réalisation

Guy Maddin

Scénariste

Guy Maddin

Distribution

Kyle McCulloch, Angela Heck, Michael Gottli

Producteurs

Guy Maddin, Stephen Snyder, Greg Klymkiw

Genres

Drame, Éxpérimental

Intérêts

Classiques, Film culte et décalé

Langue originale

Anglais

The Peanut Butter Solution (Opération beurre de pinottes)

Réalisation Michael Rubbo
Année 1985
Durée 94min
Genre Action/Aventure, Comédie, Familial, Horreur, Science-fiction/Fantastique
Alors qu’il explore un manoir hanté, Michael Baskin (Mackay) est frappé par  « L’effroi », une mystérieuse malédiction qui fait perdre aux victimes tous leurs cheveux. Après avoir tenté en vain de dissimuler sa perte soudaine de cheveux, Michael reçoit un remède de la part des fantômes pour les faire repousser, ce remède nécessite beaucoup de beurre d’arachide. À partir de ce moment, tout devient pire… et beaucoup plus étrange.

Sans aucun doute le film pour enfants le plus surréaliste de l’histoire du Canada, il faut voir ce classique de la série Contes pour tous pour pouvoir le croire.

Réalisation

Michael Rubbo

Scénaristes

Vojtech Jasný, Andrée Pelletier, Louise Pelletier, Michael Rubbo

Distribution

Matthew Mackay, Siluck Saysanasy, Alison Darcy

Producteurs

Nicole Robert, Rock Demers

Genres

Action/Aventure, Comédie, Familial, Horreur, Science-fiction/Fantastique

Original Languages

Anglais, Français

Zero Patience

Réalisation John Greyson
Année 1993
Durée 97min
Genre Drame
La comédie musicale fantastique de John Greyson, Zero Patience, explore l’histoire de Gaëtan Dugas, un agent de bord québécois ayant été identifié à tort comme étant le patient zéro de l’épidémie de sida aux États-Unis. S'appuyant sur les efforts déployés par l'immortel explorateur et conservateur de musée Sir Richard Francis Burton qui a voulu exposer l'histoire de Dugas dans son "Hall de la contagion", Greyson expose les failles des récits publics sur le phénomène des maladies qui transforment les communautés marginalisées en boucs émissaires plutôt qu'en véritables sentinelles.

Un film ludique et hybride entre militantisme et divertissement, Zero Patience a polarisé les critiques lors de sa sortie en 1993, mais a depuis été salué comme une œuvre importante du nouveau cinéma queer.  

Réalisation

John Greyson

Scénariste

John Greyson

Distribution

John Robinson, Normand Fauteux, Dianne Heatherington, Richardo Keens-Douglas

Producteurs

Alexandra Raffe, Louise Garfield, Anna Stratton

Genre

Drame

Intérêts

Histoire, LGBTQ2S+

Original Languages

Anglais, Français