Cette nouvelle comédie de la réalisatrice Monia Chokri suit une professeure d’université qui s’ennuie dans son mariage aisé et se trouve attirée par le bel entrepreneur qui rénove son chalet d’été. Leur nouvelle relation suscite une réflexion sur ce qui se passe lorsque l’amour et les différences de classe s’entremêlent.

La jeune vampire Sasha va mourir si elle ne tue pas quelqu'un. Totalement opposée à l'idée de sacrifier une vie humaine pour se nourrir, elle a longtemps compté sur les habitudes meurtrières de sa famille pour obtenir son sang, jusqu'à ce qu'ils coupent soudainement les ponts avec elle. C'est alors qu'entre en scène Paul, un adolescent solitaire qui envisage de mettre fin à ses jours et qui est tout à fait disposé à le faire pour aider Sasha à survivre. Alors qu'ils se préparent chacun à la prochaine étape de leur funeste relation naissante, un véritable lien se forme entre eux - un lien aussi tendre qu'incommode.

Cette histoire unique de passage à l'âge adulte est un détournement charmant et astucieux des films sur les vampires, et a été récompensée lors de festivals dans le monde entier.

« Ariane Louis-Seize fait ses débuts de réalisatrice de long métrage avec cette comédie d'horreur audacieuse et farfelue qui ressemble à un mélange de Roméo et Juliette, de Beetlejuice et d'Amélie [sic]. » – Kristy Puchko, Mashable

Atteinte d'une malédiction qui la transforme en loup si elle sort de la maison après minuit, Heather (Menuez) est tenue en laisse par ses parents autoritaires. Mais tout change lorsqu'elle tombe amoureuse de la nouvelle fille en ville, Jonny (Stenberg). Les deux se lient instantanément, mais au fur et à mesure que leur relation se développe, Heather se rebelle, ce qui augmente le risque que son secret soit dévoilé - entraînant des conséquences désastreuses.

Ce premier long métrage de la réalisatrice Jacqueline Castel est une romance d'horreur élégante et pleine de tension. Ses deux jeunes actrices, entourées de personnalités canadiennes emblématiques, offrent des performances remarquables.

« My Animal marque les débuts impressionnants et assurés de plusieurs grands talents du cinéma. » – Leslie Felperin, The Hollywood Reporter

Azra (Kaur), une jeune canadienne-pakistanaise queer, se sent depuis longtemps déconnectée de sa mère, Mariam (Bucha). Alors qu’elles sont réunies au Pakistan pour les funérailles de son père en 1999, des retours en arrière montrent une jeune Mariam (interprétée également par Kaur) tombant amoureuse du père d’Azra, Hassan (Haq). En alternant entre ces deux histoires sur le passage à l’âge adulte, les liens entre mère et fille deviennent de plus en plus clairs – mais vont-elles le réaliser à temps pour sauver leur relation ?

Captant somptueusement l’atmosphère d’un film de Bollywood tout en racontant une histoire transcontinentale à laquelle on peut s’identifier, l'impressionnant premier long métrage de Fawzia Mirza est un classique instantané.

« Mirza a créé un film débordant d'énergie créative et de sensibilités esthétiques distinctives. » – Lovia Gyarkye, The Hollywood Reporter

Lors d’une retraite pour jeunes musulmans, des étincelles jaillissent entre deux adolescents, Imran et Alykhan, mais ils doivent garder leur relation secrète.

Un récit de fiction portant sur les débuts de la psychanalyse et de la relation tumultueuse entre Carl Jung (Michael Fassbender), son mentor Sigmund Freud (Viggo Mortensen) et la patiente (Kiera Knightley) qui les a séparés à jamais.

Lors d’un rendez-vous qui semble bien ordinaire, un couple commence à disséquer leur relation avec honnêteté, révélant qu’elle est fondée sur une base instable.

Fire est un film émouvant qui raconte l’histoire de deux femmes courageuses vivant à New Delhi (Azmi et Das), emprisonnées dans leurs mariages arrangés où elles sont malheureuses. Souffrant de solitude et en mal d’amour et de passion, les deux femmes commencent à entretenir une amitié qui se transformera en une histoire d’amour passionnée qu’elles devront garder secrète.

Lors de sa sortie en Inde à la fin des années 1990, le sujet incendiaire de Fire a causé des manifestations et obligé le gouvernement à intervenir. Des années plus tard, ce film acclamé internationalement est tout aussi séduisant et touchant.

Ce n’est pas toujours facile d’être adolescente. Lina (Hallie Switzer), une jeune fille de 17 ans, planifie des vacances d’été pour aller rendre visite à la famille de sa mère à Modra, en Slovénie avec son chum, lorsqu’il la laisse juste avant leur départ. Convaincu que ça ne ruinera pas ses projets d’été, Lina demande à Leco (Alexander Gammal), un autre garçon sympa de l’école, de se joindre à elle pour le voyage.

Alors que sa famille slovaque tient pour acquis qu’ils sont un couple, Leco et elle se rendent compte qu’ils n’ont pas beaucoup en commun. Cela n’empêche pas que Leco soit blessé lorsque Lina décide de sortir avec un garçon local. Un voyage émotionnel de l’examen de conscience et de la découverte de soi, Modra permet à deux jeunes de tranquillement découvrir qui ils sont tout en navigant les difficultés d’être loin de chez soi.

Le film a été nommé comme l’un des Top Dix au Canada au Festival international du film de Toronto en 2010 et a remporté le Prix du Public en Slovénie au Festival international du film de Bratislava.

« … un exemple parfait de cinéma bricolage qui fonctionne très bien … elle explore de façon poignante les nuances de la vie adolescente et de ce moment entre deux. » Alissa Simon, Variety
 

La Québécoise Catherine Martin a fait ses débuts comme réalisatrice avec ce film qui raconte l’histoire d’une femme du 19e siècle confrontée à l’austérité de l’époque victorienne. Yvonne (Marie-Ève Bertrand), une jeune femme de 20 ans à l’esprit libre, est en conflit avec sa sœur Hélène (Guylaine Tremblay), une femme prude et stricte qui tente de l’assagir.

Hélène veut envoyer sa sœur au couvent, mais lorsque Yvonne s’éprend du séduisant Charles (David Boutin), Hélène élabore un plan pour les séparer et s’arrange pour que celui-ci épouse sa propre fille adolescente. Refusant de renoncer à sa passion amoureuse, Yvonne s’enfuit dans la forêt à la recherche d’une solution.

Ce drame historique finement ciselé a reçu le prix du Meilleur long métrage de l’Association québécoise des critiques de cinéma en 2001.