The Red Violin (Le violon rouge)

Réalisation François Girard
Année 1998
Durée 131min
Genre Drame
Le violon rouge de François Girard et Don McKellar raconte l’histoire d’un instrument très spécial, un violon du 17e siècle parfaitement ouvragé et enduit d’un mystérieux vernis rouge. Ultime chef-d’œuvre d’un artisan virtuose, le violon se trouve dans une maison d’encan de Montréal en attente d’être vendu.

À mesure que la vente aux enchères se déroule, l’histoire du violon est révélée à travers quatre récits interreliés qui couvrent une période de 300 ans. Appartenant tour à tour à des musiciens vivant en Italie, à Vienne, à Londres et à Shanghai, le violon remplit la vie de ses propriétaires d’amour, d’aventure, d’intrigue et de tragédie. Au cœur de l’histoire se trouve le lourd secret de l’instrument qui ne sera révélé qu’à la toute fin du film.

Réalisation

François Girard

François Girard a remporté un prix Grammy pour Secret World Live, le film d’un concert de Peter Gabriel. Thirty-Two Short Films About Glenn Gould a remporté quatre prix Génie, dont celui du meilleur film. The Red Violin a remporté huit prix Génie et un Oscar pour la meilleure musique originale. Parmi ses films récents figurent Boychoir, avec Dustin Hoffman, et Hochelaga terre des âmes, qui a été nominé pour huit prix Écrans canadiens et en a remporté quatre. Sa dernière œuvre, The Song of Names, a été présentée en première au Festival international du film de Toronto de 2019.

Scénaristes

Don McKellar, François Girard

Distribution

Samuel L. Jackson, Jason Flemyng, Colm Feore, Greta Sacchi, Sylvia Chang

Producteur

Niv Fichman

Genre

Drame

Intérêts

Arts et culture, Histoire

Langue originale

Anglais

Incendies

Réalisation Denis Villeneuve
Année 2010
Durée 130min
Genre Drame, Suspense
Une vie au Canada, un passé secret en Jordanie. Une mère mourante à Montréal laisse à chacun de ses jumeaux une lettre à lire après sa mort. Jeanne doit remettre la sienne au père qu’ils n’ont jamais connu, et Simon au frère dont ils ignoraient l’existence. Le frère et la sœur se rendent séparément au Moyen-Orient, où ils découvrent leur histoire familiale stupéfiante et douloureuse.

Incendies est le genre de film à regarder plus d’une fois. Avec sa trame narrative complexe et son drame familial qui se déroule sur deux continents aux antipodes, l’adaptation signée Denis Villeneuve de la pièce de théâtre primée de Wajdi Mouawad est remplie de revirements explosifs, terrifiants et émotionnellement intenses.

Gagnant de huit prix Génie et en nomination pour l’Oscar du Meilleur film en langue étrangère.

Réalisation

Denis Villeneuve

Scénariste

Denis Villeneuve

Distribution

Lubna Azabal, Mélissa Désormeaux-Poulin, Maxim Gaudette, Rémy Girard

Producteurs

Luc Déry, Kim McCraw

Genres

Drame, Suspense

Intérêts

Des pistes féminines fortes, Histoires du monde, Histoires PANDC, Rapports familiaux

Langue originale

Français

Nelly

Réalisation Anne Émond
Année 2016
Durée 101min
Genre Drame

Tiré d’une histoire vraie, ce film raconte l’expérience d’Isabelle Fortier, qui travaille dans le milieu du sexe. Elle raconte son histoire dans un roman semi-autobiographique, sous le pseudonyme de Nelly Arcan (Mylène MacKay). Considéré comme provocateur, son roman devient un best-seller international. Arcan est exposée de façon inattendue et malgré elle. Elle doit faire face aux demandes croissantes réclamant des examens plus approfondis sur l’authenticité de ses histoires.

Anne Emond explore la vie colorée, et finalement tragique, de l’auteure. Ce récit, multicolore et élégant, est à mi chemin entre fiction et autobiographie. Il révèle ainsi la personne qui se cache derrière l’alter ego littéraire provocateur.

« Mylène MacKay livre une performance impressionnante » – T’Cha Dunlevy, The Montreal Gazette

Réalisation

Anne Émond

Le premier long métrage d’Anne Émond, Nuit #1, a remporté le prix Claude-Jutra récompensant le meilleur premier long métrage canadien au gala des Génie de 2012. Parmi ses autres réalisations figurent les courts métrages La vie commence, Sophie Lavoie et Plus rien ne vouloir, ainsi que les longs métrages Nelly et Les êtres chers, qui a récolté sept nominations aux prix Jutra et a remporté le prix de la meilleure réalisation. Son film le plus récent s’intitule Manuel de la vie sauvage.

Scénaristes

Anne Émond, Nelly Arcan

Distribution

Mylène Mackay, Marie-Claude Guérin, Simon Alain

Producteur

Nicole Robert

Genre

Drame

Intérêts

Arts et culture, Biographie, Femmes cinéastes

Langue originale

Français

Bootlegger

Réalisation Caroline Monnet (Algonquin)
Année 2021
Durée 81min
Genre Drame
Poussée par le désir d’amorcer un changement dans sa communauté, la jeune militante Mani (Jacobs) revient de la grande ville pour promouvoir la fin de l’interdiction de l’alcool dans sa réserve. Lorsqu’elle se heurte à l’opposition de Nadine (Poupart), la propriétaire du dépanneur du coin, les deux femmes s’affrontent, mettant les pleins feux sur ce sujet de discorde et entraînant des conséquences inattendues.  

Ce premier long métrage de Caroline Monnet, acclamé par la critique, incite à la réflexion et arrive à point nommé sur un débat actuel qui reçoit rarement l’attention médiatique qu’il mérite. 
 

Réalisation

Caroline Monnet (Algonquin)

Scénaristes

Caroline Monnet (Algonquin), Daniel Watchorn

Distribution

Pascale Bussières, Kawennáhere Devery Jacobs (Mohawk), Joséphine Bacon (Innu), Joshua Odjick (Algonquin/Anishinaabe), Samian (Algonquin)

Producteur

Catherine Chagnon

Genre

Drame

Intérêts

Cinéaste autochtone, Femmes cinéastes, Histoires PANDC, Politiques et justice sociale

Original Languages

Autre langue, Français

Je m’appelle humain

Réalisation Kim O'Bomsawin (Abenaki)
Année 2020
Durée 78min
Genre Documentaire

Après avoir passé la majeure partie de sa vie à travailler comme traductrice et transcriptrice de l’Innu, Joséphine Bacon a connu la célébrité sur le tard dans sa seconde carrière de poète primée. Ce portrait émouvant replace sa vie et son œuvre dans un contexte nouveau, offrant un regard profondément personnel sur une grande figure littéraire du Canada.

La première de Je m’appelle humain a eu lieu au Festival de cinéma de la ville de Québec, où il a été acclamé, et il a reçu quatre nominations aux prix Iris, notamment dans la catégorie de meilleur film documentaire.

Réalisation

Kim O'Bomsawin (Abenaki)

Scénaristes

Kim O'Bomsawin (Abenaki), Nathalie Gressin

Distribution

Joséphine Bacon (Innu)

Producteur

Andrée-Anne Frenette

Genre

Documentaire

Intérêts

Arts et culture, Biographie, Cinéaste autochtone, Femmes cinéastes, Histoires PANDC

Original Languages

Autre langue, Français

The High Cost of Living (Le prix à payer)

Réalisation Deborah Chow
Année 2010
Durée 92min
Genre Drame
Quand Henry (Braff) prend un mauvais virage et que sa voiture emboutit celle de Nathalie (Blais), il est horrifié par ce qu'il vient de faire. Notre homme est un trafiquant de drogue terrifié à l’idée d'être découvert par la police. Henry s’enfuit, laissant Nathalie — enceinte de huit mois — gisant dans la rue, inconsciente.

Dans les jours qui suivent, rongé par la culpabilité, Henry décide de partir à la recherche de sa victime. Sa vie maintenant en lambeaux, Nathalie a besoin d'un ami, et c’est là qu’entre en scène le charmant et compatissant Henry. Petit à petit, Nathalie sort de sa coquille et commence à reconstruire sa vie. À mesure que leur relation improbable se développe, Henry multiplie les efforts pour cacher son identité réelle afin d’éviter que la vérité ne vienne ruiner leur nouvelle amitié.

Une histoire émouvante, drôle et originale qui montre que l'espoir et l'amitié peuvent naître des circonstances les plus inattendues.

Réalisation

Deborah Chow

Les courts métrages de Deborah Chow ont été projetés dans de nombreux festivals et ont été télédiffusés dans le monde entier. The High Cost of Living a remporté le prix du meilleur premier long métrage canadien au Festival international du film de Toronto de 2010. Deborah Chow a réalisé l’adaptation de Flowers in the Attic et de nombreuses séries télévisées, dont Reign, Jessica Jones, Iron Fist, Better Call Saul, The Mandalorian, American Gods et, plus récemment, Obi-Wan Kenobi.

Scénariste

Deborah Chow

Distribution

Zach Braff, Isabelle Blais, Patrick Labbé

Producteurs

Kim Berlin, Susan Schneir

Genre

Drame

Intérêts

Cinéaste asiatique, Des pistes féminines fortes, Femmes cinéastes, Rapports familiaux

Langue originale

Anglais

La femme de l’hôtel

Réalisation Léa Pool
Année 1984
Durée 89min
Genre Drame
Andrea Richler (Baillargeon) est une célèbre cinéaste qui revient dans sa ville natale de Montréal pour tourner une comédie musicale à gros budget. À l’hôtel où elle loge, elle fait une rencontre troublante avec une dame âgée (Marleau), rencontre que l’on oublie jusqu’à ce que l’on découvre que les événements dans la vie de la mystérieuse femme se reflètent dans les événements fictifs du film d’Andrea.

La vérité pourrait bien dépasser la fiction dans ce drame fascinant réalisé par l’une des meilleures réalisatrices du Canada. Gagnant de deux prix Génie et du prix du Meilleur long métrage canadien du Festival international du film de Toronto, ce film intimiste et chargé d’émotions est tout simplement envoutant.

Réalisation

Léa Pool

Léa Pool a obtenu trois nominations aux prix Génie pour la meilleure réalisation. Sa filmographie comprend Emporte Moi, Mouvements du désir, Lost and Delirious, La dernière fugue et le documentaire Pink Ribbons, Inc. Parmi ses films récents figurent le documentaire Double Sentence et les longs métrages La passion d’Augustine et Et au pire, on se mariera.

Scénaristes

Michel Langlois, Léa Pool, Robert Gurick

Distribution

Paule Baillargeon, Serge Dupire, Louise Marleau, Marthe Turgeon, Gilles Renaud

Producteur

Bernadette Payeur

Genre

Drame

Intérêts

Arts et culture, Classiques, Femmes cinéastes

Langue originale

Français

Mariages

Réalisation Catherine Martin
Année 2001
Durée 95min
Genre Drame, Romantique, Science-fiction/Fantastique

La Québécoise Catherine Martin a fait ses débuts comme réalisatrice avec ce film qui raconte l’histoire d’une femme du 19e siècle confrontée à l’austérité de l’époque victorienne. Yvonne (Marie-Ève Bertrand), une jeune femme de 20 ans à l’esprit libre, est en conflit avec sa sœur Hélène (Guylaine Tremblay), une femme prude et stricte qui tente de l’assagir.

Hélène veut envoyer sa sœur au couvent, mais lorsque Yvonne s’éprend du séduisant Charles (David Boutin), Hélène élabore un plan pour les séparer et s’arrange pour que celui-ci épouse sa propre fille adolescente. Refusant de renoncer à sa passion amoureuse, Yvonne s’enfuit dans la forêt à la recherche d’une solution.

Ce drame historique finement ciselé a reçu le prix du Meilleur long métrage de l’Association québécoise des critiques de cinéma en 2001.

Réalisation

Catherine Martin

Scénariste

Catherine Martin

Distribution

Marie-Ève Bertrand, Guylaine Tremblay, Hélène Loiselle

Producteur

Lorraine Dufour

Genres

Drame, Romantique, Science-fiction/Fantastique

Intérêts

Femmes cinéastes, Histoire, Rapports familiaux

Langue originale

Français

Sarah préfère la course

Réalisation Chloé Robichaud
Année 2013
Durée 97min
Genre Drame, Romantique

Sarah (Sophie Desmarais) est une jeune coureuse de talent dont la vie change complètement lorsqu’on lui offre de faire partie du club d’athlétisme de l’Université McGill – loin de la vie de banlieue qu’elle mène près de Québec. Mais lorsque sa mère craintive refuse de l’aider financièrement, Sarah se résout à épouser son meilleur ami Antoine (Jean-Sébastien Courchesne) pour essayer d’obtenir les meilleures bourses d’études, et les deux vont s’installer à Montréal.

Si Antoine éprouve des sentiments pour Sarah, il devient vite évident qu’elle n’a de véritable passion que pour la course. Ce premier long métrage plein d’aplomb de Chloé Robichaud est une histoire peu banale de passage à l’âge adulte et un drame touchant et subtil sur l’épanouissement sexuel tardif d’une jeune femme introvertie.

Après avoir été présenté en première dans la section Un certain regard du Festival de Cannes, le film a remporté le Women in Film & Television Artistic Merit Award au Festival international du film de Vancouver.

« Ce qui rend Sarah préfère la course si touchant, c’est que nous ne savons pas vraiment ce qui arrivera à Sarah. Et elle non plus. Mais elle continue simplement à courir. » – Tim Grierson, Paste Magazine

Réalisation

Chloé Robichaud

Scénariste

Chloé Robichaud

Distribution

Sophie Desmarais, Jean‑Sébastien Courchesne

Producteurs

Chloé Robichaud, Fanny-Laure Malo

Genres

Drame, Romantique

Intérêts

Femmes cinéastes, Sports

Langue originale

Français

La passion d’Augustine

Réalisation Léa Pool
Année 2015
Durée 103min
Genre Drame

Céline Bonnier joue le rôle de Mère Augustine, une religieuse catholique passionnée et résiliente qui enseigne la musique à des enfants de toutes les conditions sociales dans un couvent du Québec rural des années 1960. Lorsque sa nièce rebelle, mais douée pour la musique (Lysandre Ménard) arrive au couvent, Mère Augustine doit faire face à un passé qu’elle essaie d’oublier.

Avec les changements qu’annoncent Vatican II et la Révolution tranquille qui secoue le Québec, le gouvernement provincial menace de fermer le couvent au profit d’une école publique, et Mère Augustine doit faire un examen de conscience pour trouver une solution – ou peut-être une nouvelle vocation. Comme les autres religieuses, Augustine doit affronter les vagues de la modernité, mais pourra-t-elle aller de l’avant, ou périra-t-elle avec la tradition?

Le film a été mis en nomination pour deux prix Écrans canadiens, soit celui de la Meilleure actrice pour Céline Bonnier et celui de la Meilleure musique originale.

Réalisation

Léa Pool

Léa Pool a obtenu trois nominations aux prix Génie pour la meilleure réalisation. Sa filmographie comprend Emporte Moi, Mouvements du désir, Lost and Delirious, La dernière fugue et le documentaire Pink Ribbons, Inc. Parmi ses films récents figurent le documentaire Double Sentence et les longs métrages La passion d’Augustine et Et au pire, on se mariera.

Scénaristes

Léa Pool, Marie Vien

Distribution

Céline Bonnier, Lysandre Ménard

Producteurs

Lyse Lafontaine, François Tremblay

Genre

Drame

Intérêts

Arts et culture, Femmes cinéastes, Histoire

Langue originale

Français