Le Club Vinland

Réalisation Benoît Pilon
Année 2020
Durée 125min
Genre Drame
Ce drame fascinant raconte l’histoire du frère Jean (Sébastien Ricard), un prêtre qui enseigne dans la région de Charlevoix, au Québec, dans les années 1940. Archéologue amateur passionné, Jean prépare une expédition avec ses élèves pour trouver des preuves de la présence d’une colonie viking sur les rives du fleuve Saint-Laurent. Le film a remporté trois Prix Iris, dont celui du meilleur acteur pour Ricard.

Réalisation

Benoît Pilon

Scénaristes

Normand Bergeron, Benoît Pilon, Marc Robitaille

Distribution

Sebastien Ricard, Remy Girard, François Papineau, Fabien Cloutier

Producteur

Chantal Lafleur

Genre

Drame

Intérêts

Classiques, Histoire

Langue originale

Français

Pour la suite du monde

Réalisateurs Michel Brault, Pierre Perrault
Année 1963
Durée 105min
Genre Documentaire
Pendant des siècles, les villageois de l’Île-aux-Coudres, une petite île du Saint-Laurent, ont pêché des baleines beluga en montant une « clôture » faite de jeunes arbres plantés dans les zones moins profondes et boueuses, piégeant les mammifères quand ils y nagent à marée haute pour y rester coincés à marée basse.

En 1962, Pierre Perrault, Michel Brault et Marcel Carrière sont allés sur l’île pour documenter la reconstitution de cette pratique qui avait été abandonnée il y avait une dizaine d’années; il met en lumière l’intelligence de cette tradition « ingénieuse ».

En équilibrant de la grâce, de l’humour et une observation précise, Pour la suite du monde est reconnue en tant que réussite remarquable dans la réalisation de documentaires et a été présenté au Festival de Cannes.

Réalisateurs

Michel Brault, Pierre Perrault

Scénaristes

Michel Brault, Pierre Perrault

Producteurs

Jacques Bobet, Fernand Dansereau

Genre

Documentaire

Intérêts

Classiques, Environnement, Histoire

Langue originale

Français

Nobody Waved Good-bye (Départ sans adieux)

Réalisation Don Owen
Année 1964
Durée 80min
Genre Drame
Tourné en 1960, à Toronto, en seulement trois semaines, ce film de Don Owen — initialement destiné à être un documentaire — est devenu rapidement un récit d’arrivée à l’âge adulte, qui a enchanté les spectateurs depuis des décennies par son honnêteté et son intégrité émotionnelle.

Peter (Kastner) est un jeune de 18 ans qui a grandi en banlieue de Toronto dans les années 1960. Il en a marre du style de vie de la classe moyenne, à laquelle appartiennent ses parents. Il est sur le point de finir l’école secondaire, mais l’idée d’une vie conventionnelle où il devrait gravir l’échelle corporative lui semble insupportable.

Peter brûle d’envie de s’établir à son compte avec sa copine Julie, mais une vie de délinquance et de mauvaises décisions se profile. Racontée en noir et blanc d’une façon austère, cette histoire de révolte adolescente est éternelle et éveille de l’empathie.

Un de premiers films narratifs de l’Office national du film, Départ sans adieux est un trésor cinématographique et un véritable classique canadien.

Réalisation

Don Owen

Scénariste

Don Owen

Distribution

Peter Kastner, Julie Biggs, Claude Rae, Charmion King

Producteurs

Tom Daly, Roman Kroitor, Don Owen

Genre

Drame

Intérêts

Classiques, Rapports familiaux

Langue originale

Anglais

Prom Night

Réalisation Paul Lynch
Année 1980
Durée 92min
Genre Horreur
« Si tu n’es pas de retour avant minuit, tu ne rentreras pas chez toi ! » Ainsi dit l’affiche effrayante du Prom Night, le film d’horreur canadien classique de Paul Lynch. La prémisse est mortellement simple : un tueur inconnu cherche de se venger de quatre adolescents pour la mort accidentelle d’une de ses collègues, six ans auparavant. Le bal des finissants pourrait être leur dernière nuit.

Ce film d’horreur mémorable a été refait en 2008, mais nous gardons bien l’originel ! Ce film culte macabre et follement amusant a été un succès des ciné-parcs partout dans le pays, et a valu à Jamie Lee Curtis une nomination au prix Génie.

Réalisation

Paul Lynch

Scénaristes

Robert Guza Jr., William Gray

Distribution

Leslie Nielsen, Jamie Lee Curtis, Casey Stevens

Producteur

Peter R. Simpson

Genre

Horreur

Intérêts

Classiques, Film culte et décalé

Langue originale

Anglais

La vie heureuse de Léopold Z

Réalisation Gilles Carle
Année 1965
Durée 68min
Genre Comédie

La veille de Noël, un conducteur de chasse-neige (Guy L’Ecuyer) de Montréal se voit soudainement confier la mission de travailler sous une tempête de neige inattendue. La situation est problématique car il n’a pas terminé ses courses de Noël. Déterminé à terminer ses courses tout en faisant son boulot, Léopold devient la victime d’une série de mésaventures comiques qui sont tout aussi ridicules les unes que les autres, au fur et à mesure que son temps commence à manquer.

Parti pour être un simple documentaire de l’ONF sur le déneigement, le réalisateur Gilles Carle l’a créativement repensé pour en faire un film narratif unique, au croisement entre le documentaire et le cinéma vérité. Ce long métrage présente également de façon effrontée les questions sociales et politiques contemporaines. Il a remporté le prix du Meilleur long métrage au Festival international du film de Montréal 1965.

Réalisation

Gilles Carle

Scénariste

Gilles Carle

Distribution

Guy L'Écuyer, Paul Hébert, Suzanne Valéry

Producteur

Jacques Bobet

Genre

Comédie

Thème

Classiques

Langue originale

Français

Sitting in Limbo

Réalisation John N. Smith
Année 1986
Durée 95min
Genre Drame
Dans la communauté antillaise de Montréal, Pat (Dillon) partage un appartement avec deux mères célibataires qui dépendent de l’aide sociale. Naturellement blasée en ce qui concerne les hommes, elle entre pourtant dans une relation avec Fabian (Gibbs), un cas désespéré. Ayant décroché de l’école secondaire, Fabian a du mal à trouver un bon travail. Son emploi dans un entrepôt local dure juste le temps qu’il faut pour lancer Fabian et Pat sur le chemin du désastre économique.
 
Le film, porté par un reggae contagieux composé par Jimmy Cliff, a été développé dans le cadre du programme de documentaires à caractère social de l’Office national du film qui consiste à placer des acteurs non professionnels dans des situations réalistes. Les problèmes abordés, comme le racisme, la pauvreté et la grossesse des adolescentes, sont mis en lumière dans ce film à la fois chaleureux et très plaisant.

Sitting in Limbo a reçu une mention honorable pour «sa fraîcheur et sa vitalité» au Festival international du film de Toronto.

Réalisation

John N. Smith

Reconnu pour ses docudrames télévisuels primés, dont The Boys of St. Vincent, Dieppe et Prairie Giant: The Tommy Douglas Story, John N. Smith a également réalisé de nombreux longs métrages, notamment Dangerous Minds, A Cool Dry Place, Geraldine’s Fortune et Love & Savagery. Sitting in Limbo a remporté le prix du meilleur long métrage canadien au Festival international du film de Toronto de 1986.

Scénaristes

David Wilson, John N. Smith

Distribution

Pat Dillon, Fabian Gibbs, Sylvie Clarke

Producteurs

John N. Smith, David Wilson

Genre

Drame

Intérêts

Classiques, Des pistes féminines fortes, Discrimination, Histoires du monde, Histoires PANDC, Politiques et justice sociale

Langue originale

Anglais

Goin’ Down the Road (Le voyage chimérique)

Réalisation Donald Shebib
Année 1970
Durée 90min
Genre Drame

Joey (Bradley) et Peter (McGrath) sont deux meilleurs amis vivant dans une petite ville de la Nouvelle-Écosse. Leur travail saisonnier tirant à sa fin, ils décident d’empaqueter leurs maigres possessions et de partir pour Toronto, où ils sont convaincus qu’un sort meilleur les attend. Après avoir trouvé du boulot dans une usine d’embouteillage, le duo tente de s’adapter au rythme très différent de la grande ville.


Portrait charmant, mais réaliste, d’une expérience typiquement canadienne, Goin’ Down the Road est reconnu comme étant l’un des meilleurs films de Donald Shebib. Le film a figuré pendant quatre décennies de suite au palmarès des Dix meilleurs films canadiens de tous les temps établi par le Festival international du film de Toronto.

Réalisation

Donald Shebib

Scénaristes

William Fruet, Donald Shebib

Distribution

Doug McGrath, Paul Bradley, Jayne Eastwood, Cayle Chernin

Producteur

Donald Shebib

Genre

Drame

Thème

Classiques

Langue originale

Anglais

John and the Missus

Réalisation Gordon Pinsent
Année 1987
Durée 100min
Genre Drame
"Les habitants d’une petite ville de Terre-Neuve sont atterrés après la fermeture de la mine, seule source de travail au sein de leur communauté tissée serrée. Le gouvernement veut que les travailleurs se relocalisent et, n’ayant pas d’autre choix, la plupart acceptent la compensation offerte et s’apprêtent à partir.

Mais un des mineurs (Pinsent) refuse obstinément d’accepter la situation – ou la maigre compensation du gouvernement — et décide, avec l’appui de sa « Missus » (Burroughs), de rester sur place dans une tentative, en apparence vaine, de sauver sa ville et son foyer.

Film au rythme lent rendant hommage à la vie dans une ville éloignée, John and the Missus est un véritable classique du cinéma canadien porté par le jeu exceptionnel de Gordon Pinsent qui a remporté un prix Génie pour son rôle.

Réalisation

Gordon Pinsent

Scénariste

Gordon Pinsent

Distribution

Gordon Pinsent, Jackie Burroughs, Roland Hewgill

Producteurs

Jonathon M.B. Hunter, Peter O'Brian

Genre

Drame

Thème

Classiques

Langue originale

Anglais

Exotica

Réalisation Atom Egoyan
Année 1994
Durée 103min
Genre Drame, Suspense
Au club de strip-tease Exotica situé au centre-ville de Toronto, un père en deuil nourrit une obsession pour une jeune danseuse. Les histoires enchevêtrées des danseuses et des clients finissent par mettre au jour les liens mystérieux et cachés qui les unissent.

Sombre, captivant et porté par le jeu brillant des acteurs, Exotica est l’un des films les plus séduisants d’Atom Egoyan. Un suspense hypnotique sur le désir, l’obsession et la solitude qui a récolté huit prix Génie.

Réalisation

Atom Egoyan

Atom Egoyan a reçu en 2015 le prix du Gouverneur général de la réalisation artistique. Il a été le tout premier réalisateur canadien à obtenir deux nominations aux Oscars (pour The Sweet Hereafter). Ses films primés comprennent Exotica, Ararat et The Captive. Son film le plus récent, Guest of Honour, a été présenté en première au Festival international du film de Toronto de 2019.

Scénariste

Atom Egoyan

Distribution

Bruce Greenwood, Elias Koteas, Don McKellar, Arsinée Kahnian, Mia Kirshner

Producteurs

Atom Egoyan, Camelia Frieberg

Genres

Drame, Suspense

Intérêts

Classiques, Film culte et décalé

Langue originale

Anglais

La femme de l’hôtel

Réalisation Léa Pool
Année 1984
Durée 89min
Genre Drame
Andrea Richler (Baillargeon) est une célèbre cinéaste qui revient dans sa ville natale de Montréal pour tourner une comédie musicale à gros budget. À l’hôtel où elle loge, elle fait une rencontre troublante avec une dame âgée (Marleau), rencontre que l’on oublie jusqu’à ce que l’on découvre que les événements dans la vie de la mystérieuse femme se reflètent dans les événements fictifs du film d’Andrea.

La vérité pourrait bien dépasser la fiction dans ce drame fascinant réalisé par l’une des meilleures réalisatrices du Canada. Gagnant de deux prix Génie et du prix du Meilleur long métrage canadien du Festival international du film de Toronto, ce film intimiste et chargé d’émotions est tout simplement envoutant.

Réalisation

Léa Pool

Léa Pool a obtenu trois nominations aux prix Génie pour la meilleure réalisation. Sa filmographie comprend Emporte Moi, Mouvements du désir, Lost and Delirious, La dernière fugue et le documentaire Pink Ribbons, Inc. Parmi ses films récents figurent le documentaire Double Sentence et les longs métrages La passion d’Augustine et Et au pire, on se mariera.

Scénaristes

Michel Langlois, Léa Pool, Robert Gurick

Distribution

Paule Baillargeon, Serge Dupire, Louise Marleau, Marthe Turgeon, Gilles Renaud

Producteur

Bernadette Payeur

Genre

Drame

Intérêts

Arts et culture, Classiques, Femmes cinéastes

Langue originale

Français